Installée au Centre récréoaquatique, cette œuvre de Marie-Pier Leclerc sonde la question de l’autoreprésentation et parle de la similitude entre le mouvement de l’eau et l’insaisissable âme humaine, impossible à fixer en image pour la pérennité. Pour l’artiste, l’autoportrait est une éclaboussure, un instantané, une seconde volée au hasard. C’est bien ce qu’elle cherche à nous communiquer dans cette œuvre introspective où elle se représente les yeux clos au moment de l’immersion dans une eau encore remuée. L’œuvre se distingue par son encadrement sculptural fait en bois de tilleul qui épouse l’œuvre et complète l’effet visuel ondulant.