Victor dit qu’elle porte un masque est le fruit de l’application d’une succession de couches de couleurs translucides posées de façon indéterminée sur la toile. Durant le processus intuitif, l’artiste se laisse guider par les formes et personnages qu’elle y découvre. Cette technique rappelle les procédés d’écriture automatique chers aux surréalistes. Ainsi naissent du subconscient de l’artiste des espaces symboliques particuliers qui, par leurs structures indéfinies, leurs nœuds, leurs entrelacs de matières, offrent au spectateur la possibilité d’y ancrer ses propres référents.