Blainville raconte
Reconnue comme ville depuis 1968, Blainville bénéficie néanmoins d’une histoire qui s’échelonne sur plus de 300 ans. Nous vous invitons à en découvrir les grands pans au fil d’une ligne du temps évolutive.
1683
Première concession de la seigneurie des Milles-Îles
Le 24 septembre, Michel-Sidrac Dugué de Boisbriand, capitaine du régiment de Carignan-Salières, reçoit la seigneurie des Mille-Îles. Le territoire s’étend de Terrebonne à la rivière du Chêne (Saint-Eustache).
1714
Deuxième concession de la seigneurie des Mille-Îles
Faute d’avoir été ouverte à la colonisation, la seigneurie des Mille-Îles revient à la Couronne. Quelques jours plus tard, elle est concédée à Jean Petit et à Charles-Gaspard Piot de Langloiserie, les gendres de Michel-Sidrac Dugué de Boisbriand.
1718
Morcellement de la seigneurie des Mille-Îles
La seigneurie est séparée en deux parties. La veuve Piot de Langloiserie reçoit la partie est, qui s’étend de Bois-des-Filion à Boisbriand. La colonisation n’est toujours pas amorcée.
1729
Premier habitant
Une première terre, située en bordure de la rivière Jésus (l’actuelle rivière des Mille Îles), est concédée à Joseph Phillion.
1743
Seigneurie de Blainville
Marié à Suzanne de Langloiserie depuis 1730, Louis-Jean-Baptiste Céloron de Blainville obtient la pleine gestion de la partie est de la seigneurie des Mille-Îles, qui portera désormais son nom.
1756
Mort de Céloron de Blainville
Posté au fort Duquesne (Pittsburgh, États-Unis), Louis-Jean-Baptiste Céloron de Blainville trouve la mort lors d’une escarmouche avec les troupes anglaises.
1791
Division de la seigneurie de Blainville
Gérée conjointement par les deux filles de Céloron de Blainville (Marie-Anne-Thérèse et Marie-Hippolyte) et leurs époux respectifs, la seigneurie de Blainville est divisée en deux parties, en raison de querelles incessantes entre les deux couples de seigneurs. Les deux parties sont désormais gérées de façon indépendante.
1795
Ouverture du chemin de la Côte-Saint-Louis
Vers 1795, le chemin de la Côte-Saint-Louis est ouvert à la colonisation. Le nom du chemin proviendrait du seigneur Louis-Hertel de Chambly, époux de Marie-Hippolyte de Blainville.
1804
Ouverture du chemin de la Grande-Ligne
Le chemin de la Grande-Ligne (l’actuel boulevard du Curé-Labelle) est officiellement ouvert. Il emprunte le tracé qui sépare la seigneurie de Blainville en deux parties. Les censitaires du Pays-Fin (Saint-Janvier) peuvent désormais se rendre à l’église de Sainte-Thérèse.
1855
Formation de la municipalité de paroisse de Sainte-Thérèse-de-Blainville
À la suite des rébellions de 1837 et 1838, le système seigneurial est progressivement aboli pour faire place à un régime de démocratie municipale. Dans la foulée, le village de Sainte-Thérèse est créé. Son pourtour est occupé par la municipalité de paroisse de Sainte-Thérèse-de-Blainville.
1941
Ouverture du Plan Bouchard
Après avoir exproprié un grand nombre de terres à la fin de 1940, le gouvernement canadien implante une usine de munitions, connue sous le nom de Plan Bouchard. Des millions d’obus lourds seront produits pour les besoins de la Deuxième Guerre mondiale.
1945
Fermeture du Plan Bouchard
La Deuxième Guerre mondiale terminée, le Plan Bouchard ferme ses portes. Au plus fort de la guerre, quelque 6300 travailleurs, dont beaucoup de femmes, y ont œuvré sous l’égide de la Defence Industries Limited.
1946
Ouverture du Camp Bouchard
À la suite du démantèlement du Plan Bouchard, le gouvernement canadien ouvre le Camp Bouchard, un dépôt de munitions de la Royal Canadian Ordnance Corps.
1946
Détachement de Sainte-Thérèse Ouest
Sainte-Thérèse Ouest (qui deviendra Boisbriand en 1974) se détache de la municipalité de paroisse de Sainte-Thérèse-de-Blainville.
1947
Détachement de Rosemère
Rosemère se détache de la municipalité de paroisse de Sainte-Thérèse-de-Blainville pour devenir une municipalité de paroisse indépendante.
1949
Détachement de Bois-des-Filion
Bois-des-Filion se détache de la municipalité de paroisse de Sainte-Thérèse-de-Blainville. Le territoire restant de la municipalité de paroisse de Sainte-Thérèse-de-Blainville correspond approximativement au territoire de la ville de Blainville en 1968.
1950
Zoo Tapp
Vers le début des années 1940, un curieux personnage fait son arrivée dans la municipalité de paroisse de Sainte-Thérèse-de-Blainville. Il s’agit de John Tapp. Sur sa terre, il installe un musée, puis un zoo qui fera le bonheur des petits et grands pendant la majeure partie des années 1950.
1963
Écrasement d’avion (vol 831)
Le 29 novembre, la municipalité de paroisse de Sainte-Thérèse-de-Blainville est le théâtre de l’une des pires catastrophes aériennes de l’histoire. Un appareil de type DC-8 transportant 118 personnes s’écrase dans une zone inhabitée, non loin de la route 11 (l’actuel boulevard du Curé-Labelle).
1968
Fondation de la ville de Blainville
Après des pourparlers avortés pour opérer une fusion avec la ville de Sainte-Thérèse, Blainville devient officiellement une ville.
1968
Élection de Roger Boisvert
Élu maire de la municipalité de paroisse de Sainte-Thérèse-de-Blainville en 1963, Roger Boisvert est le principal artisan de la fondation de la ville de Blainville. Il devient le premier maire de Blainville, poste qu’il conservera jusqu’en 1973.
1972
Fermeture définitive du Camp Bouchard
À la suite d’une réorganisation des forces militaires canadiennes à la fin des années 1960, le Camp Bouchard ferme définitivement ses portes. La Ville de Blainville acquiert une vaste partie des terrains, au terme de négociations qui s’étalent sur plusieurs années.
1974
Déménagement de l’hôtel de ville
Sis sur le boulevard du Curé-Labelle à la hauteur de la 17e Avenue depuis 1968, l’hôtel de ville déménage dans un bâtiment désaffecté du Plan Bouchard.
1978
Inauguration de l’aréna
L’aréna de Blainville est inauguré.
1980
Dévoilement du premier logo
Blainville se dote de son premier logo. La ligne verticale représente le boulevard du Curé-Labelle, la ligne horizontale de droite symbolise les rues situées à l’est du boulevard, tandis que la ligne de gauche représente les rues situées à l’ouest et la sortie 25 de l’autoroute des Laurentides. Le demi-cercle caractérise le soleil levant.
1982
Inauguration de la bibliothèque et du centre communautaire
Emboîtant le pas à de nombreuses villes qui se dotent de bibliothèques publiques, Blainville inaugure la sienne en septembre.
En raison de la croissance soutenue de la population, le conseil municipal inaugure aussi un centre communautaire.
1983
Construction de la sortie 25
Blainville obtient sa propre sortie d’autoroute, laquelle témoigne de son autonomie grandissante. Désormais, les automobilistes n’ont plus à passer par Sainte-Thérèse pour accéder à la ville, ce qui contribue à son développement.
1986
Adoption d’un nouveau logo
Blainville se dote d’un nouveau symbole graphique. La ligne droite verticale évoque l’orientation nord-sud du territoire, le cercle rappelle le soleil qui éclaire l’avenir et la lettre B renvoie à la première lettre du nom de la municipalité.
1999
Construction de l’hôtel de ville
Devenu vétuste, l’ancien hôtel de ville est remplacé par un bâtiment moderne.
2012
Adoption d’un nouveau logo
Blainville adopte un nouveau logo, qui est une évolution de celui de 1986. La disposition circulaire des B rappelle la rudbeckie, en plus de faire référence au soleil (évocation du dynamisme, de la vitalité et de la santé globale de la ville) et au concept de collectivité. Elle rappelle aussi que Blainville est un lieu central des Basses-Laurentides (lieu de convergence).
2015
Construction d’une nouvelle bibliothèque
La bibliothèque Paul-Mercier est construite et inaugurée.
2015
Capsule temporelle
En préparation des festivités entourant le 100e anniversaire de Blainville, une capsule temporelle est cachée dans un mur de la bibliothèque Paul-Mercier. L’ouverture est prévue en 2068.
2015
Inauguration du boisé du parc équestre et du jardin de verre et de métal.
2016
Inauguration du boisé du Plan Bouchard et du micromusée
2017
Inauguration du boisé des lacs Fauvel
2018