Le cliché Promeneur solitaire fut capté sur l’avenue Lincoln à Montréal. L’artiste évoque ici spécifiquement Jean-Jacques Rousseau avec Les rêveries du promeneur solitaire (1782). Il cherche à transformer cette scène urbaine en une vision philosophique du bonheur, proche de la contemplation, à travers l’isolement relatif et l’impression de sérénité dégagée par celui qui s’exerce à la marche individuelle. L’œuvre, qui privilégie les couleurs vives et fait de la lumière l’élément essentiel et mouvant de la scène, reflète très bien le besoin de profondeur dans la démarche de cet artiste atypique.