Chez le peuple Tahltan, comme chez beaucoup d’autres nations autochtones, la nature, la faune et la flore sont considérées comme des guides, des moyens de guérison et de subsistance. Les animaux sauvages comme l’ours sont donc respectés et traités avec déférence. Ici, comme à son habitude, l’artiste allie plusieurs niveaux esthétiques. Comme les peuples qui se rencontrent, l’image présente des éléments figuratifs naturalistes aux modelés convaincants et des motifs tribaux linéaires beaucoup plus stylisés. Ce genre de trame schématisée caractérise bien l’art autochtone de la côte nord-ouest que défend l’artiste.