Le titre de cette toile, référant à un anonymat certain, semble en totale contradiction avec les parures voyantes et l’aspect bigarré de la composition. Mais tout s’éclaire lorsque l’artiste explique que son œuvre festive lui fût inspirée d’un voyage à Venise où les masques, accessoires de choix pour passer inaperçu, sont pratiquement des icônes de la cité. Référant donc au carnaval, la scène présente en gros plan des personnages en plein cœur de la fête. En certains endroits, l’artiste a apposé un collage de dentelle qui apporte des textures raffinées, manifestant la richesse du textile des extravagants costumes.