Comme toutes les créations de l’artiste Il était une fois Porte-plume oscille entre nature et fiction. Le rendu illusionniste se trouve bouleversé par des associations surréalistes qui aident d’élégants protagonistes animaliers à exprimer les paradoxes de l’existence humaine. Ici, ce brave cheval enguirlandé pour la parade semble rêver de mutation et de liberté avec ses sabots munis de patins et sa queue embroussaillée. Mais puisque cette petite chronique poétique ne propose aucun dénouement ferme, elle permet aussi une prolifération de récits personnels référant symboliquement à l’abondance de documents offerts par la bibliothèque Paul-Mercier attenante. Cette œuvre fut créée dans le cadre de la Politique d’intégration des arts à l’architecture et à l’environnement des bâtiments et des sites gouvernementaux et publics.