À l’aide de lignes fébriles et élégantes, l’artiste nous propose des cavaliers stylisés et leur monture. Mais au-delà du trait, la couleur, fluide, se libère et s’affirme aussi comme un élément constitutif de la composition. L’œuvre présente une belle gamme de textures grâce à la superposition et le collage de papiers fins. La scène aux silhouettes casquées n’est pas sans rappeler le Parc équestre de Blainville où l’artiste a d’ailleurs fait ses croquis préliminaires. Combinant qualité esthétique et identifiant local, l’œuvre a été choisie pour orner le signet de la Ville lors de l’édition de 1998 des Journées de la culture.