Peinte à l’acrylique dans une facture particulièrement léchée, l’œuvre Grisaille propose un réalisme saisissant. Dans cette toile monochrome, l’anatomie du félin est rendue avec attention et une minutie déroutante par le pinceau virtuose du peintre. L’œil est humide, les vibrisses sont convaincantes, le vérisme de la fourrure de l’animal provoque un désir épidermique de caresser la bête. Fragmenté, en gros plan, dans un éclairage bleu surréaliste, le chat n’en présente pas moins une attitude, un caractère, une présence qui le rendent particulièrement vivant.